Les porte-bonheurs japonais

 

Peut-être plus qu'ailleurs (qu'en occident en tous cas), la société japonaise donne une grande importance aux rites et aux superstitions en général. La société japonaise trouve une partie de ses fondements dans le chamanisme, importante source de ces superstitions. Chamanisme mais aussi Taoïsme, Bouddhisme et Shintoïsme ont aussi comme héritage beaucoup de ces superstitions. Parfois, ce sont des jeux de mots qui en sont à l'origine. Ainsi, ces combinaisons de chiffres une fois prononcées évoquent des mots funestes. Le 4, tout seul, peut être prononcé "shi" et évoquer la mort. Sur les parkings, pas de place numérotée 4, dans les hôtels, pas de chambre 4. Certains animaux sont considérés comme des porte-bonheurs. On peut notamment citer le hibou. Lister les superstitions japonaises pourrait faire l'objet d'un livre à lui seul.



Au Japon, on se rend dans les temples pour prier bien entendu. Mais on peut aussi y trouver des "Engimono", des talismans, des porte-bonheurs, que les japonais achètent souvent.


. Le maneki-neko est un chat ayant une patte en l'air, comme pour faire venir la prospérité. Il est ainsi présent dans les commerces, un moyen, selon les japonais, de faire venir les clients et les ventes.
. Le daruma est une petite "poupée" un peu ronde. Tirant ses origines de Buddha, la figurine permet, selon la tradition, d'exaucer un voeu. On l'achète avec un seul oeil. On peint le second en signe de gratitude lorsque le voeu qu'on avait fait a été exaucé. Il parait que les politiciens ont ce genre de porte-bonheur sur leur bureau.
. L'akabeko est une vache rouge en papier maché qui aurait le pouvoir de faire fuir le malheur.
. L'inu-hariko est un chien qui est aussi fait en papier maché, destiné avant tout aux mamans à qui revient le rôle principal délever les enfants.
. Les shichifukujin sont les 7 dieux qui, selon diverses traditions (shinto, bouddhiste ...) arrivant sur leur bateau chargé de trésor, apportent le bonheur. C'est un cadeau qu'on offre le 31 décembre.


Très tôt, les japonais essayent d'inculquer à leur progéniture les croyances ancestrales. Ainsi par exemple, lorsqu'il pleut, les enfants confectionnent parfois de petites poupées qu'ils accrochent à la fenêtre afin de faire revenir le soleil le lendemain.

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